Pourquoi la bienveillance n’est pas facile ?

C’est quoi pour vous la bienveillance ? Éviter de juger ? Être indulgent ?

Ça, ça fonctionne dans la rue, dans le métro, au supermarché.

Mais quand il s’agit d’un collègue qui vous irrite, de votre boss que vous ne supportez pas, d’un proche avec lequel vous vivez une tension…. Quand vous travaillez dans le domaine de la relation client, de la thérapie…

Beaucoup de personnes se disent bienveillantes. En fait elles aimeraient l’être. « Curieusement » la bienveillance, dans les situations évoquées ci-dessus, a du mal à se maintenir.

La bienveillance ce n’est pas seulement éviter de juger.

Être bienveillant c’est « BIEN VEILLER« .

J’aime cette citation de Catherine Gueguen :

« Être bienveillant, c’est porter sur autrui un regard aimant, compréhensif, sans jugement, en souhaitant qu’il se sente bien et en y veillant. »

Il faut reconnaître que ce n’est pas toujours facile quand il s’agit de ce collègue horripilant, de votre boss imbuvable, de votre ado agressif, etc. 😉

Un être humain reste un être humain, avec ses limites. On peut être fatigué, on peut se sentir agressé, on fait des interprétations, etc. Certaines personnes ont un comportement fatiguant (retards récurrents, attitude nonchalante…).

Pour autant la bienveillance me semble être un INDICATEUR CENTRAL – en tant qu’être humain, et en particulier pour les professionnels de l’accompagnement ➡️ si la bienveillance n’est pas là, il n’y a pas de relation d’aide.

En tant que professionnelle, si je ne suis pas apte à être bienveillante avec une personne, c’est que je ne suis pas en forme, voire même, que je ne suis pas la bonne personne pour l’accompagner.

En tant que personne accompagnée, la bienveillance est un critère de base. Si elle n’y est pas, je pars.

Donnez-vous cette permission, vraiment ! ✨