Dermatillomanie

La dermatillomanie est un TOC (trouble obsessionnel compulsif). D’après le DSM-5 – manuel international des troubles mentaux – « le trouble d’excoriation compulsive (dermatillomanie) consiste en un grattage de la peau compulsif. »

Qui dit TOC, dit trouble anxieux. Si vous souffrez de dermatillomanie, c’est que vous avez certainement une tendance anxieuse. Ce n’est pas grave – beaucoup de personnes souffrent d’anxiété à des degrés plus ou moins importants. Ce qui se passe c’est que nous ne sommes pas tous égaux face à notre manière de gérer notre stress, notre anxiété, nos émotions.

Pour la plupart des personnes cela s’auto régule. On ne sait pas toujours comment mais cela fonctionne. Pour d’autres la régulation de l’anxiété passe par un TOC. C’est le TOC qui va me permettre de contrôler mon anxiété.

Certaines personnes souffrent d’un TOC de vérification. Elles vérifient par exemple 10 fois qu’elles ont bien fermé la porte à clé quand elles partent travailler. L’anxiété, la tension interne, amène un doute. C’est par la vérification que la personne se rassure et qu’elle part travailler.

Pour la dermatillomanie, il y a une tension interne, un trop plein d’anxiété – même si je ne la ressens pas – qui va s’apaiser au travers du fait de toucher la peau. Vous avez dû remarquer que pendant une crise vient un moment de soulagement, voire de satisfaction.

Notre inconscient – dont la mission est de nous protéger, nous préserver – a mis en place cette stratégie pour nous aider à réguler notre anxiété, notre stress, nos émotions.

L’intention est bonne en soi ! C’est le moyen qui n’est pas le bon, parce qu’il conduit à s’abîmer la peau et à avoir des répercussions sur le moral, l’estime de soi, etc.

C’est important de comprendre ce mécanisme parce que du coup, si je trouve d’autres moyens de soulager mes tensions, de me défouler, etc., je baisse le niveau de tension interne. Et plus je le baisse, moins j’ai besoin de toucher la peau pour réguler mes tensions.

Symboliquement, percer un bouton, faire sortir quelque chose, enlever une imperfection, une croûte, c’est extérioriser quelque chose, sortir quelque chose de soi.

Et on peut avoir beaucoup de choses à extérioriser !

  • Des émotions
  • De l’anxiété, du stress, des tensions
  • Des souvenirs, des vécus mal digérés, des traumatismes
  • Des non-dits
  • Des choses que je n’aime pas chez moi
  • Et d’autres encore

Quand vous touchez votre peau, savez-vous ce que vous cherchez à extérioriser ? Certes vous focalisez sur un bouton ou une zone que vous inspectez. Mais posez-vous la question : au fond, qu’est-ce que je cherche à extérioriser là maintenant ?

En apprenant à extérioriser les émotions, les non-dits, les tensions, etc. on trouve d’autres moyens de le faire qu’au travers de la peau.

Thérapie dermatillomanie

En pratique : une séance dure 50 à 60 minutes. Le coût est de 70 euros.

Pour me poser une question ou prendre rendez-vous, c’est ici.

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Bibliographie dermatillomanie

Mieux comprendre les liens entre la peau et la psychologie

Mon histoire avec la dermatillomanie. S’en sortir c’est peaussible. Camille Montaz

Être mal dans sa peau, à fleur de peau, à vif.

Dans le cas de la dermatillomanie, un trouble psychique peu connu, la peau devient le support d’une obsession et un refuge à émotions.

Dès l’adolescence, Camille n’a cessé de gratter, vérifier, triturer, arracher de façon compulsive et obsessionnelle, la moindre irrégularité de sa peau. Un comportement destructeur dont l’origine psychique peut être confondue avec un simple désordre cutané.

Aujourd’hui guérie, après un long parcours de guérison, elle a souhaité écrire le livre qu’elle aurait aimé trouver plus tôt.

Le tout premier disponible en français sur ce trouble. Il rassemble tout ce qu’elle a découvert sur la dermatillomanie au fil de ses thérapies, expérimentations, lectures, rencontres et moments d’introspections. Tout un cheminement jusqu’à faire peau neuve. 

Cet ouvrage fera, assurément, gagner un temps précieux à toutes les personnes atteintes (de dermatillomanie mais aussi d’autres troubles et addictions). Il permettra également de mieux connaître et comprendre cette pathologie.

La peau et ses états d’âmes. Comprendre les maladies de la peau pour mieux les soigner. Danièle Pomey Rey

Certaines maladies de la peau traduisent un mal à l’âme difficilement cernable et de nombreux thérapeutes, faute d’en tenir compte, condamnent leur patient, tel Sisyphe et son rocher, à reprendre éternellement les mêmes traitements sans espoir de guérison.


Danièle Pomey-Rey a ouvert une brèche en dermatologie en introduisant le double traitement, c’est-à-dire en soignant le corps et l’esprit. En mobilisant toutes les ressources possibles – dermatologiques, psychiatriques, psychologiques et psychanalytiques -, sa démarche permet de réduire et même d’annuler les souffrances induites par les maladies chroniques de la peau, telles qu’eczéma, pelades, psoriasis, alopécie, prurigo, etc.


A travers des études de cas, elle nous permet de saisir l’essentiel : pas de belle peau sans sérénité de l’âme et sans prévention.

Ainsi les conseils pratiques qu’elle prodigue pour entretenir et soigner sa peau sont-ils indispensables à tous ceux qui veulent mieux vivre loin de la douleur.

Bien dans sa peau, bien dans sa tête. Danièle Pomey Rey

80% des problèmes de peau sont d’origine psychosomatique.

De la dermatologie à la cosmétologie en passant par la psychanalyse, l’itinéraire du docteur Pomey-Rey est exceptionnel.

Vérifiant dans sa pratique, à partir de travaux scientifiques reconnus, que l’on parle avec la peau, elle a élaboré une prise en charge des patients atteints des maladies les plus graves (acné conglobata, pelades décalvantes, psoriasis, etc.).

Danièle Pomey-Rey prend aussi au sérieux les problèmes moins graves, ces « petits bobos » qui empoisonnent si souvent la vie.

Car, au-delà du soin médical, elle reconnaît la légitimité de la demande de beauté et explique comment utiliser toutes les ressources de la cosmétologie.

Un dictionnaire des maladies de la peau et un lexique des substances actives entrant dans la composition des produits de soins et de beauté complètent cet ouvrage.

Mon amie la peau. Nicolas Dupin

Qu’est-ce que la peau et à quoi sert-elle ? Comment vieillit-elle ? Qu’est-ce qu’une irritation, une rougeur, une allergie ? Comment s’en occuper, l’accompagner, en prendre soin ? Qu’est-ce qu’une cellule, un poil ? Comment travaillent-ils ensemble pour évoluer, réparer, cicatriser ? Que se passe-t-il quand on se gratte, qu’on se tatoue, que l’on bronze ? Quelle est la valeur des produits que l’on s’étale sur le corps ?


La peau est le seul organe visible de notre corps, c’est ce que par quoi on touche et ce par quoi on est touché. C’est une barrière protectrice, et l’expression immédiate de notre intériorité la plus angoissée. On peut la déguiser, la faire luire, la tatouer, la maquiller ou la faire mentir.


Mais pourtant nous ignorons ce qu’elle est. Sa structure, sa limite, son évolution et ses besoins nous sont le plus souvent inconnus. En vieillissant, la peau s’amincit, perd de son élasticité, se déshydrate et se fragilise. Celle d’un adolescent souffre de l’explosion hormonale de son organisme, et l’on se trompe souvent en croyant que la nourriture a un quelconque effet sur l’acné. On ne sait pas réellement ce que valent les cosmétiques, quelles sont les conséquences profondes de la chirurgie.

Ce que votre peau dit de vous. Yael Adler

La peau est un organe fascinant, le plus vaste du corps humain.

Elle est notre lien avec le monde extérieur. Notre antenne. Elle peut émettre et recevoir. Elle nourrit nos sens.

Elle est objet de désir, notre zone frontière, le fascinant réceptacle de toute notre vie, et en même temps une gigantesque terre d’accueil pour les bactéries, les champignons, les virus et les parasites.

Il est temps d’enfin comprendre son fonctionnement.

Votre peau a des choses à vous dire. Laurent Misery

Qu’est-ce que la peau ? Quelle est sa relation avec le cerveau ? Comment le stress agit-il sur sa santé ? La peau influence-t-elle notre mental ?
 
En rassemblant plusieurs disciplines, biologie, psychologie et génétique, Laurent Misery, spécialiste en psycho-dermatologie, répond de manière simple et concrète à toutes ces questions et propose de comprendre comment interagissent la peau et le cerveau.


Si nous savons que nos émotions, et le stress en particulier, ont un impact sur notre peau, cet ouvrage montre de manière inédite que les maladies cutanées ont elles-mêmes de fortes répercussions sur notre psychisme.


Enrichi de nombreux cas, cet ouvrage fournit des conseils pour rompre ce cercle vicieux et prendre soin de sa peau autrement, sans forcément passer par des crèmes.

La peau neuronale, les nerfs à fleur de peau. Laurent Misery

Les relations entre le psychisme et la peau sont assez évidentes pour chacun d’entre nous. Elles le sont d’autant plus au cours des maladies cutanées. En effet, le stress ou des troubles psychologiques peuvent révéler une maladie dermatologique ou induire une poussée de cette maladie.

Plusieurs théories psychopathologiques tentent d’expliquer comment cela est possible et se vérifient. Néanmoins, il faut forcément un support biologique à cette action de la pensée, et donc de notre cerveau sur la peau.


On commence à en comprendre les mécanismes intimes, la peau et le système nerveux sont étroitement liés. Au niveau cellulaire, des connexions existent entre cellules nerveuses et cellules de la peau. Les deux systèmes échangent en permanence, mais plus encore en état d’alerte, des informations. Ces informations sont véhiculées par de petites molécules : les neuromédiateurs. Les conséquences pratiques de toutes ces données sont de deux ordres.

D’une part, la prise en charge psychologique et psychiatrique peut être totalement justifiée chez certains ; d’autre part, de nouveaux cosmétiques et médicaments vont soigner des troubles cutanés en agissant sur le système nerveux.

Retrouve le premier podcast dédié à la dermatillomanie ici.

Un bilan derma, c’est quoi ?

Ça commence par un questionnaire et un test que vous complétez chez vous. Les résultats sont approfondis lors d’une consultation en visio. Un e-book vient compléter les échanges. Il contient des explications sur ce qu’est la dermatillomanie, et des conseils pour progresser en autonomie.

Un bilan, pour quoi faire ?

Pour valider si je souffre ou non de dermatillomanie. Si oui, évaluer le degré de sévérité du trouble.

Cerner quelle peut être l’origine de mon trouble.

Mieux connaitre le mécanisme psychique associé à la dermatillomanie. Comprendre comment / pourquoi je fais des crises.

Identifier des pistes pour guérir.

Comment ça se passe ?

Vous prenez rendez-vous en ligne. Vous réglez la séance pour valider votre inscription. En retour vous recevez les documents à compléter. Vous les renvoyez. Avant la séance vous recevez un lien par mail pour vous connecter à la visio.

Combien ça coûte ? Le bilan coûte 50 euros. La séance en visio dure 30 minutes.

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